
El Hadj Mamadou Traoré, cadre de Générations et peuples solidaires (GPS) soutient qu’en 2017, « de peu, n’eut-été l’intervention du Président Henri Konan Bédié », le Président Alassane Ouattara n’aurait pas reconduit Guillaume Soro, « à son poste électif de Président de l’Assemblée Nationale (PAN) en 2017 ».
Je rappelle que la guerre contre Guillaume Soro a commencé du côté du Restaurant depuis qu’il a eu l’ambition de diriger ce pays. C’était pour le gourou du Restaurant et ses ouailles un crime de lèse-majesté. Pour le mettre hors de la course, il fallait utiliser une stratégie de destruction de son image, de ses pouvoirs et de son premier cercle de fidèles.
En 2012, on l’a jeté au garage de l’Assemblée Nationale croyant l’affaiblir. Malheur pour eux, il a su rebondir de ses cendres au sein de cette institution malgré les coupes budgétaires qu’il subissait chaque année. Ensuite, à partir de 2014, avec la première mutinerie des 8400 soldats issus des ex FAFN, on a mis une tentative de coup d’Etat sur son dos. Cela a été confirmé avec les mutineries de 2017.
C’est d’ailleurs cela qui constitue l’objet principal du mandat d’arrêt international lancé contre lui. A partir de 2012 jusqu’à 2017, nous avons assisté à une vague de limogeages tout azimut de ses fidèles lieutenants. Il a même été accusé d’avoir soutenu tous les candidats indépendants contre le pouvoir pour les élections législatives de 2016.
De peu, n’eut-été l’intervention du Président Bédié, le gourou du Restaurant ne l’aurait pas reconduit à son poste électif de Présidents de l’Assemblée Nationale en 2017. Mais en Février 2019, le gourou du Restaurant a réussi là où il avait échoué en 2017. C’est à dire le faire changer à la tête de l’Assemblée Nationale. C’en est suivi une série d’arrestations tout azimut de ses fidèles lieutenants pour des accusations de tentative de coup d’Etat.
El Hadj Mamadou Traoré