
Djall Konaté, frère du ministre Sidiki Konaté, présenté comme candidat aux élections législatives du 6 mars 2021 à Séguéla, a été traité ‘’d’étranger’’ par un individu qui se réclamerait proche d’Amadou Soumahoro, actuel président de l’Assemblée nationale.
La tension commence à monter dans la ville natale du Premier ministre Hamed Bakayoko. Et ce, à quelques semaines de l’ouverture de la campagne pour les élections législatives. En effet, la candidature de Djall Konaté Khalifa qui aurait décidé de défier Amadou Soumahoro, chez lui dans la sous-préfecture de Séguéla aux élections législatives du 6 mars est diversement appréciée.
Certes, le concerné n’a pas encore officiellement assumé cette candidature, mais celle-ci a suscité la colère de certains partisans se réclamants proches d’Amadou Soumahoro qui ont tenu des propos xénophobes à l’encontre de Djall Konaté (qui est très actif dans la campagne de Sidiki Konaté, à Man) ; avant de le traiter d’aventurier. Pour un devoir d’information, Afrik Soir vous les propose tout en les condamnant. « Amadou Soumahoro n’est pas ami des aventuriers. Tout autre aventurier sera humilié et combattu.
La sous-préfecture de Séguéla, c’est Amadou Soumahoro. Si cet aventurier rêve debout pour affronter le candidat Tchomba National, il sera broyé au calme. Si étranger connait pas sa place chez nous dans le Worodougou, on te montre ta place », a écrit Losseni Fofana (Parmal), sur Facebook. Cette publication à caractère xénophobe ou tribaliste, a été vivement condamnée par des internautes obligeant son auteur à la retirer avant de s’excuser : « Monsieur Konaté, je tiens à m’excuser publiquement pour mes propos à ton encontre et ceux des internautes. Merci pour votre compréhension ».
Selon des proches d’Amadou Soumahoro, Losseni Fofana (Parmal) n’est pas reconnu dans les rangs des proches du président de l’hémicycle ivoirien. D’ailleurs ceux-ci condamnent fermement ces propos qu’ils qualifient d’orduriers. « Il est responsable de ses propos. D’ailleurs, nous ne le connaissons pas nos rangs. La Côte d’Ivoire n’a pas besoin ça. Nous avons besoin de nous réconcilier », nous confie une dame la quarantaine révolue sous le couvert de l’anonymat.