(Ph ) engin explosif planté dans le mur d’un bâtiment jeudi matin à Yopougon

– Jeudi 20 Juillet 2017 – Une bonne partie d’un immeuble a dû être évacuée jeudi matin à Yopougon. Après les attaques menées mercredi nuit par des insurgés au commissariat du 16èmes arrondissement , non loin un obus a été découvert planté dans le mur d’un bureau au 2èmes étage, comme constaté sur place par .
La découverte fait froid dans le dos. Un obus qui n’a pas explosé lors de l’attaque du 16èmes arrondissement de police, a terminé sa course au 2èmes étages d’un immeuble.
Accueillant des bureaux d’entreprise privées, une banque et une agence de téléphone mobile, la moitié de l’immeuble de 03 étages situé à environ 01 kilomètre du commissariat a dû être évacuée, afin de minimiser les risques.
Découvert tôt le matin, l’obus a transpercé deux murs avant de s’abattre dans un bureau sans exploser, mais tout en conservant les risques . Des débris de verre et des morceaux de murs transpercés par l’engin tiré par une roquette, jonchaient le sol.
« Heureusement que les événements se sont déroulés la nuit et qu’il n’y avait personne » ont confié les occupants des lieux, les mains levées au ciel. La moitié du bâtiment a ainsi été verrouillée d’accès. Une équipe de déminage a été alertée par la police.
À l’évidence les insurgés qui ont remué Abidjan mercredi nuit était lourdement armés. Dans la précipitation ils ont manqué leur cible avec une roquette.
24 heures après l’attaque de la BAE, certains quartiers de Yopougon « assiégés » par les mi-24, les populations apeurées se sont terrées chez elle
Des tirs ont été entendus dans la nuit d’hier à divers endroits, de la capitale économique ivoirienne, notamment dans les environs de l’école de police et de la BAE, comme rapporté à koaci.com.
Nous apprenions ce jour de sources proches des populations de la commune de Yopougon, que des avions de guerre, les mi-24 récemment acquis par le pouvoir, ont décollés ce matin et ont survolé certains quartiers.
Selon des témoins, le ballet aérien des mi-24 a effrayé les habitants parce que les engins volaient à basse altitude et produisaient un bruit assourdissant.
Apeurés, les populations ont préféré se terrer chez elles. Celles qui par contre ont eu le courage de les braver n’ont pas vaqué librement à leurs activités.
«Nous sommes restés enfermés dans la maison, le temps que ces avions de guerre s’éloignent définitivement de notre lieu d’habitation. Parce que nous avions très peur des bruits assourdissants que ces engins produisaient, » a expliqué, un habitant du quartier Port-Bouët II.
Selon lui, c’est aux environs de 10 heures que ce ballet aérien incessant des mi-24 aurait débuté et a pris fin vers 13 heures.
Les populations qui ont assisté au survole de leur quartier par des Mi-24 s’interrogent, les raisons d’une telle manœuvre.
Malheureusement, ces populations ne seront pas situées pour l’instant sur les motivations, tout comme koaci.com qui a tenté à maintes reprises et en vain, faute d’interlocuteur d’éclairer la lanterne des ivoiriens.
Adriel avec Wassimagnon, Abidjan
Source : Koaci