Les vols et les agressions sont de plus en plus récurrents dans la ville d’Odienné. Le week-end passé, un jeune homme et sa chérie, après avoir loué une chambre d’hôtel pour la nuit au quartier Yankafissa, se sont levés très tôt le matin en emportant la télévision de leur chambre, sur la pointe des pieds. Le gérant de l’espace, profondément endormi, a constaté à son réveil l’absence de ses deux clients de la veille dans une chambre où la télévision a été débusquée du mur. Il s’agit d’une télévision écran plasma petit format qu’on pourrait estimer à un 19 pouces. Le gérant est allé porter plainte au Commissariat.
Celui qui me relate cette info, monsieur Didi, professeur de français au lycée d’Odienné, dit être choqué de la progression de l’insécurité dans sa ville. En dehors de la télé de l’hôtel volée, le professeur nous apprend que tous les jours, à Odienné, des délits sont commis, parfois même en plein jour.
»Ce mercredi 25 novembre, l’autorité policière nous racontait l’histoire d’une femme ayant été sommée de remettre son téléphone à un voleur, et dont l’époux a préféré qu’elle n’aille pas dénoncer le quidam en question, qu’elle reconnaît et voit tous les jours dans la rue. Une façon de confirmer ce manque coupable de collaboration avec la police qui ne peut être partout en même temps », déplore monsieur Didi en ajoutant que pour freiner la délinquance, les policiers ont décidé de déférer immédiatement tous les voyous qui se feront prendre ».
Le professeur ne reconnaît plus sa belle cité d’antan et souhaite vivement une coopération des populations avec la police afin que la situation d’insécurité qui prévaut soit freinée.
Louis-César BANCÉ
source: rue80